En cette période pré-électorale, le gouvernement français entend faire passer un message : il ne veut pas laisser tomber l'industrie. Après avoir pesé dans le dossier Sea France, Eric Besson va donc rencontrer Jean-Paul Vettier, le PDG du groupe suisse Petroplus, qui détient une raffinerie à Petit-Couronne. La rencontre est prévue mercredi 4 janvier.
De leur côté, les syndicats français (CGT, CFDT et CFE-CGC), belges (FTGB) et suisse (UNIA) présents sur les cinq sites industriels Petroplus actuellement au bord de la faillite, viennent de lancer "un appel coordonné pour demander que les autorités locales et nationales des sites visés par un risque de fermeture des raffineries Petroplus s’investissent de manière tant individuelle que coordonnée pour maintenir les emplois de cette branche."
Ces derniers souhaitent que les autorités des pays concernés fassent "pression sur les banques de leurs pays respectifs pour que les 11 banques partenaires financiers de Petroplus, dégèlent dans les heures à venir les fonds nécessaires pour continuer les activités des raffineries."
A Petit-Couronne, la CGT propose même que l'Etat réquisitionne la raffinerie, dans l'intérêt national.
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