Comment jugez-vous le début de saison du HAC ?
On va dire que c'est correct. Mais je suis toujours quelqu'un de très pro, qui en veut plus, et là, on ne peut pas dire que c'est vraiment ce qu'on voulait faire, avec un nul et quatre défaites. On peut faire mieux, même s'il ne faut pas oublier que nous avons eu beaucoup des joueuses blessées. Ce sont des choses que l'on ne peut pas prévenir, nous sommes des êtres humains. Je ne peux pas dire que je ne suis pas satisfaite, mais c'est juste correct.
Selon vous, quel est le point fort du HAC pour le moment ?
C'est très clair, notre point fort, c'est la solidarité. Se soutenir, être ensemble, en équipe. Dès qu'une fille n'est pas présente comme il faut, on le sent tout de suite. Il y a des matchs, comme à Achenheim, c'est vrai que l'on a perdu, mais dans les 15 dernières minutes, on a prouvé qui on était, on a presque réussi à égaliser en fin de match. On a été capables plusieurs fois de montrer que dès que l'on est ensemble, il y a de la réussite et des résultats derrière. C'était le cas dans le derby contre Octeville aussi, où on a été capables d'être toutes ensemble pendant 60 minutes.
Ce manque de régularité, justement, sur la durée d'un match, c'est ce qui manque encore au HAC pour le moment ?
Exactement, on a du mal sur tout un match. Mais ce n'est pas parce que nous sommes des mauvaises joueuses, c'est juste parce que nous ne sommes pas assez de joueuses. Dès qu'une fille est un peu moins bien, ça se paye très vite. On s'entend vraiment très bien, mais ça a aussi des mauvais côtés car on est souvent déçues quand l'une de nous se blesse. Il faut que cette solidarité nous serve uniquement à aller vers l'avant.
Et sur un plan personnel, êtes-vous satisfaite de votre entame de championnat ?
Je suis quelqu'un qui s'interroge beaucoup, mais ça peut être hypocrite si je dis que je suis contente de moi, alors que je dis que l'équipe peut vraiment mieux faire. Donc non, évidemment que je ne suis pas satisfaite. Je pense qu'en tant que leader, je dois être plus dure parfois et des fois changer de technique et de comportement. Peut-être que les filles ne vont pas trop aimer ça, mais ça peut aider à les booster. Des fois, il faut parler plus durement pour obtenir quelque chose de positif derrière. Je peux gérer ça mieux. Avec mon expérience et ce que j'ai vécu ces derniers mois, je réfléchis à des nouvelles solutions pour améliorer tout ça.
Ces causeries sont difficiles à traduire sur le terrain ?
Il faut que j'impose ou que je demande quelque chose aux filles qui convienne à tout le monde, par rapport à l'attaque qui est en face. Il faut que j'arrive à rester calme et à le montrer aux filles quand on prend beaucoup de buts. C'est un peu spécial car par moments, s j'aurais besoin de me calmer pour me concentrer, mais en fait, je ne peux pas me le permettre car il faut que je crie, que je soutienne les filles. Ce n'est pas très simple, mais l'expérience m'aide à donner mon maximum. Après, en fin de saison, le coach décidera si c'est assez. Le poste de gardienne, c'est vraiment à part, ça se passe beaucoup dans la tête.
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