L’écriture, c’est sa passion, et il ne cesse de noircir des parchemins de ses poèmes ou de ses pièces de théâtre. Mais dans le Londres du XVIe siècle, il est malvenu qu’un aristocrate s’adonne à cette activité. D’ailleurs, sa famille (et surtout sa belle-famille !) n’a de cesse de stigmatiser Edward de Vere, comte d’Oxford, et de lui reprocher de dilapider sa fortune.
Pour continuer à s’adonner à son passe-temps favori, Edward décide donc de se trouver un prête-nom. C’est ainsi qu’il prend contact avec Ben Jonson, un dramaturge célèbre. Mais celui-ci n’est guère enthousiaste à l’idée de signer de son nom les œuvres d’un autre. Un comédien de sa troupe, du nom de William Shakespeare, lui, n’hésite pas une minute et endosse la paternité de pièces qui vont connaître un succès immédiat.
On n’attendait pas Roland Emmerich, le réalisateur de “2012”, “Independence Day” et “Le jour d’après”, sur un sujet pareil. Construite sur une multitude de flash-back, ce qui rend la compréhension de l’histoire un peu difficile, au début, cette œuvre fascinante fait revivre le Londres de l’époque, avec des décors impressionnants, reconstitués ou travaillés en images numériques.
Mais la beauté spectaculaire des images n’est pas la seule qualité d’un film brillant, aux dialogues parfaitement écrits et à l’interprétation de grande classe. Le jeu des acteurs vaut également d’aller voir cette très belle oeuvre.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.