La cinquième vague de Covid-19 est bien là, avec un taux d'incidence dans le département de l'Orne qui frôle des 300 cas pour 100 000 habitants.
Les centres de vaccination ont augmenté leur capacité, des centres éphémères sont aménagés dans certains bourgs ruraux, le protocole est passé au niveau 3 dans les écoles primaires, les cantines scolaires doivent se réorganiser avant lundi 13 décembre, les discothèques sont fermées pour quatre semaines, les entreprises sont invitées à favoriser le télétravail. La liste est longue des nouvelles mesures prises pour faire face à l'épidémie.
10 % des personnes âgées
non vaccinées
Pourtant, "10 % des personnes âgées ne sont toujours pas vaccinées, même si les trois quarts des personnes qui sont actuellement hospitalisés pour Covid-19, sont des personnes qui ne sont pas vaccinées", explique David Trouchaud, le directeur du centre hospitalier Monod de Flers, directeur du Groupement Hospitalier (GHT) des "Collines de Normandie", qui regroupe Flers, La Ferté-Macé, Domfront et Vire. Le directeur souligne des tensions qui commencent à s'exprimer dans les services où les personnels sont fatigués.
David Trouchaud, directeur du GHT des Collines de Normandie, veut éviter de saturer l'hôpital avec des personnes non-vaccinées de la Covid.
Visites supprimées
et confinement
D'où, pour éviter des brassages de population et des risques de clusters, un sérieux tour de vis dans les Ehpad du Bocage ornais à partir du lundi 13 décembre, avec l'interdiction des visites aux résidents qui ne sont pas encore vaccinés. Pour ceux qui persisteraient et ne seraient toujours pas vaccinés au 1er janvier, "ce sera le confinement permanent dans leur chambre".
Ecoutez ici David Trouchaud:
Sur ce GHT des Collines de Normandie, il n'y a à ce jour que quatre malades Covid-19 qui sont hospitalisés, dont un en réanimation. À taux d'incidence égal l'an dernier "on en dénombrait 80, mais aujourd'hui la population est massivement vaccinée", souligne le directeur. Il reste juste inquiet en cas d'exposition soudaine de la Covid-19 "car l'hôpital a repris toutes ses activités avec par exemple un taux d'occupation de 113 % en pédiatrie". Il n'y aurait donc pas de places disponibles pour un afflux de malades de la Covid-19.
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