À partir de lundi 13 décembre, en raison des nouvelles décisions annoncées lundi 6 par le Premier ministre Jean Castex pour tenter de juguler l'épidémie de Covid-19 avec le passage au niveau 3 du protocole dans les écoles, les cantines devront se réorganiser pour éviter que trop d'enfants s'y croisent et ainsi limiter la propagation du virus. Dans le département de l'Orne, au bon vouloir des mairies, treize écoles primaires offrent un petit-déjeuner chaque matin, à quelque huit cents élèves. C'est le cas sur le territoire de la Communauté de Communes de la Vallée de la Haute-Sarthe, par exemple à l'école Maurice-Gérard, du Mêle-sur-Sarthe, où le Directeur académique des services de l'Éducation nationale s'est rendu mardi 7 décembre.
C'est devenu un rituel
Cette école compte neuf classes, pour 193 élèves. Une vingtaine d'entre eux arrive dès 7 h 30 à la garderie, sans nécessairement avoir eu le temps de manger à la maison. Mais tous les élèves de l'école peuvent bénéficier de ce petit-déjeuner. Pour les écoliers, c'est devenu un rituel : entrer dans la cour, puis classe par classe dans l'école. Accrocher son manteau dans le couloir, se laver les mains. Ensuite, tous ceux qui le souhaitent peuvent, selon leur faim, aller se servir dans une bannette qui est posée à l'entrée de chaque classe. C'est par exemple ce qu'a fait Julia, avant d'aller s'asseoir à sa place dans la classe : "j'ai pris du pain et de la compote", explique-t-elle.
Ecoutez ici Julia:
Un début de journée plus calme
Ce petit-déjeuner a de nombreux effets bénéfiques. "Cette initiative permet d'abord bien sûr à tous les écoliers de débuter la journée sans avoir le ventre vide. Mais après, surtout les plus jeunes élèves sont plus sereins pour débuter la journée, c'est plus calme dans la classe", souligne Emmanuelle Hallouard, la directrice de l'école. Selon elle, "cette initiative a aussi été l'occasion pour les enseignantes de donner quelques conseils nutritionnels aux enfants, on ne voit plus de barres chocolatées à la récréation".
Ecoutez ici Emmanuelle Hallouard:
Le directeur académique, Jean-Luc Legrand, voulait se rendre compte par lui-même de cette action qui est à l'initiative des collectivités locales, mais financée par l'Éducation nationale.
Il ne peut qu'inciter au développement de telles mesures, soulignant que d'autres actions, comme la distribution de goûters, ont également été mises en place par d'autres communes dans le département de l'Orne.
Ecoutez ici Jean-Luc Legrand:
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.