"C’est un musée un peu curieux parce qu’il est à la fois littéraire et médical”, prévient Arlette Dubois, conservatrice du Musée Flaubert. Médical parce que l’hôtel particulier a longtemps accueilli le chirurgien en chef de l’Hôtel Dieu - aujourd’hui la préfecture - situé juste à côté. Littéraire parce que l’écrivain Gustave Flaubert, fils du chirurgien en chef, y a passé les vingt-cinq premières années de sa vie.
Deux momies
Les musées d’histoire de la médecine sont rares. Celui de Rouen, géré par le CHU, a été créé en 1947 et recèle plus d’une curiosité. On y trouve un lit d’hospitalition de six places, utilisé aux XVIIe et XVIIIe siècle.
Dans une vitrine, sont conservées les têtes momifiées de deux révolutionnaires rouennais. Plus loin, on aperçoit deux momies. “Elles sont très mystérieuses car on ne sait rien d’elles”, indique la conservatrice. “En février elles seront tranportées au CHU pour subir des analyses.”
Ailleurs est exposé le seul exemplaire conservé du fameux mannequin élaboré par Madame du Coudray, au XVIIIe pour former les sages-femmes. Et au milieu de ces objets médicaux : des portraits et des œuvres de Flaubert. On y fait la connaissance de l’écrivain jeune et fringant, celui qui a vécu entre ces murs.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.