Distribution de tracts sur le rond-point devant l'hôtel de ville d'Alençon mardi 30 novembre à la mi-journée, alors que partout en France, se sont mobilisés quelque 800 000 personnels du secteur santé-social.
À métiers identiques à ceux du secteur public, eux n'ont toujours pas été revalorisés, malgré leur rôle en première ligne : "Ce sont les fédérations d'employeurs qui ont signé le 28 mai mais qui traînent des pieds, alors que l'État est d'accord et a signé", a expliqué Pauline Lampérière, déléguée CFDT. "Dans notre secteur privé, les salaires sont bloqués depuis des années." Thierry Mathieu, président de l'Adapéi de l'Orne, est venu saluer les manifestants, soulignant "avoir les poches vides" face à leurs revendications. Un autre rassemblement était organisé à Flers, devant le siège de la Fondation Normandie Générations, dont le directeur général Didier Chesnais participe aux négociations nationales depuis le 16 novembre. "Il dit être de tout cœur avec les grévistes", souligne Nordine Ramdaoui, délégué CFDT à Flers. "Mais rien n'avance."
Mobilisation de salariés devant le siège de Normandie Génération, à Flers.
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