Quand d’autres partent le matin travailler, lui s’installe dans les cafés. “Là où il y a de le vie”. Crayons et papier en main, il se pose, le temps que l’inspiration vienne. Et elle n’est jamais très loin. En dix ans, Ceka (des deux dernières lettres de son prénom Erick) s’est fait un nom dans le monde de la bande dessinée.
Une passion qui remonte à l’adolescence, un temps restée à quai. “A Neufchâtel-en-Bray, où j’ai grandi, on n’envisageait pas la bande dessinée comme un métier”, se souvient-il. Les quinze premières années de sa carrière, il les passera donc dans la publicité. Avant de revenir à ses amours de jeunesse. “C’était dans les années 2000, une commande des éditions Petit à Petit”, qui lui met le pied à l’étrier.
Très vite, Ceka préfère s’orienter vers le scénario. “J’ai toujours aimé construire des univers”, explique-t-il. En dix ans, il signe ainsi une vingtaine d’albums, passant de la science fiction avec “Egovox” en collaboration avec Yigaël, au western avec “Billy Wild” dessiné par Guillaume Griffon, ou dans la catégorie Humour, sa trilogie “Demain j’arrête”.
Inspiré par la radio et le quotidien
En 2011, il est en sélection officielle au Festival d’ Angoulême pour “Lutte Majeure”, avec les dessins de Borris. “Tirée d’une histoire vraie, précise-t-il, inspirée en écoutant une émission de radio”. Dans un grand livre noir, il consigne jour après jour les idées qui passent. Une fois par semaine, il anime aussi des ateliers de création de bande dessinée avec des adolescents à la MJC rive gauche. Dans un travail somme toute assez solitaire, échanger est devenu vital.
Pratique. Atelier bande dessinée de la MJC Rive gauche. Informations au 06 20 32 27 10.
Ariane Duclert
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