Cer les conséquences sont là : les grandes chaînes monopolisent les places dans ces rues attirant jusqu’à 30 000 passants par jour.
Trop d’abus ?
“Les prix deviennent fous”, confirme Guy Pessiot, maire-adjoint en charge des commerces. “Des promoteurs s’avèrent très gourmands, notamment lors des renouvellements de baux en réévaluant parfois les loyers de 10, voire 15 %. Les commerçants se retrouvent étranglés”. Selon José Ortuzar, vice-président de l’association commerçante des Vitrines de Rouen, “le turn-over important dans certaines rues est révélateur. Il y a des abus de la part d’une partie des agents immobiliers”.
La municipalité “réfléchit à créer un périmètre de préemption”. Toutefois, Guy Pessiot prévient : “Evitons de monter les franchisés et les indépendants les uns contre les autres. Car les premiers sont souvent des locomotives”. Alors, améliorer l’attractivité des rues “secondaires” du centre-ville pourrait bien être l’une des réponses au problème.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.