Dans ce petit manoir, donné en 1964 par Georges Lanfry, un entrepreneur de l’agglomération rouennaise, l’abbé Pierre avait installé des compagnons d’Emmaüs. Centre international de rencontre et d’études sociales, maison de retraite, centre d’hébergement, la maison d’Esteville s’est métamorphosée désormais en lieu de mémoire.
450 m2 d’exposition
“L’idée est née il y a maintenant quatre ou cinq ans”, explique Philippe Dupont, directeur du Centre. “Nous avons créé une association, l’ACAPE (Association centre abbé Pierre-Emmaüs), pour mener à bien ce projet.” Les années passées, ils étaient près de 3 000 à venir dans ce petit village sur les pas de l’abbé Pierre. “Auparavant les visiteurs ne pouvaient voir que sa chambre et la chapelle, ainsi que sa tombe.”
Après plus d’un an de travaux et 1,2 million d’euros investis - dont 150 000 € accordés par la Région - le Centre Abbé Pierre voit le jour. Un espace d’exposition de 450 m2, répartis entre dix salles, retrace l’histoire de l’abbé Pierre et d’Emmaüs. Une salle péadagogique a été aménagée pour permettre l’accueil d’écoliers. Deux cents végétaux ont été plantés, afin de créer un parc floral local. “Avec ces nouvelles installations, et la communication faite autour de ce musée, nous espérons accueillir jusqu’à 30 000 visiteurs par an.”
La maison d’Esteville demeure cependant un centre d’hébergement et continuera d’accueillir une trentaine de personnes, de région parisienne ou de l’agglomération rouennaise. “Le nouvel espace d’exposition leur fournira de nombreuses occupations, notamment pour l’accueil du public. De telles activités sont très valorisantes pour eux.”
(Photo G. Corpataux/Emmaüs International)
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