"Construit-on trop de logements en Normandie, pas assez ou sans adéquation avec les besoins ?" Voilà la motivation de la Fédération des promoteurs immobiliers de Normandie pour avoir mené une première étude sur les besoins en logements dans la région. L'étude complète fait 160 pages sur trois secteurs : la communauté urbaine de Caen la Mer, la Métropole Rouen Normandie et l'agglo Seine-Eure.
À Caen, d'importants programmes
La situation à Caen a vu le développement d'importants programmes immobiliers permettant de répondre à la demande. La production de logements s'est "fortement accentuée" depuis 2017, avec des volumes comparables à la Métropole de Rouen, soit entre 2 200 et 2 600 logements annuels produits entre 2017 et 2020.
"Le marché était très tendu l'année dernière, il l'est beaucoup moins cette année, parce que de nouvelles opérations importantes sont arrivées", explique Christophe Demouilliez, président de la Fédération des promoteurs immobiliers de Normandie. Pour autant, "c'est le long terme qui compte et pas l'observation à court terme", poursuit-il, en soulignant tout de même que l'agglomération "se porte bien".
Christophe Demouilliez
Christophe Demouilliez souligne la politique volontariste de la part de la communauté urbaine avec "des aides financières pour aider les ménages modestes à accéder à la propriété" et la création d'une maison de l'habitat.
Besoin de maisons à Rouen
Dans la Métropole de Rouen, le besoin en logements est là. "Nous arrivons à répondre à la demande en termes de volume, reste après à savoir la politique d'attractivité qui veut être donnée sur le territoire et le développement voulu", indique Christophe Demouilliez. Environ 2 500 logements neufs sont construits chaque année dans la Métropole : "Tous trouvent preneurs très rapidement. Par exemple à Bois-Guillaume, malgré les nombreux programmes menés, il ne reste que quelques logements disponibles", souligne le président de la Fédération des promoteurs immobiliers de Normandie.
Christophe Demouilliez
Il y a une problématique propre à Rouen : "Pour garder des habitants dans la ville-centre, il faut construire des maisons individuelles", poursuit Christophe Demouilliez. Il note que les familles quittent Rouen pour la périphérie, où elles peuvent acquérir une maison, tandis que les retraités habitant en campagne arrivent en ville, en appartement, pour profiter de la proximité des services.
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