Le club champion de France de D1 féminine "attend la réponse de la Fédération" (FFF), organisatrice de l'épreuve, a-t-on précisé de même source, alors que les Parisiennes sont censées se rendre samedi dans le Rhône en vue du sommet du Championnat, prévu dimanche soir (21h00).
Sollicitée par l'AFP, la FFF n'avait pas réagi en milieu d'après-midi.
Les deux joueuses du PSG concernées par le guet-apens, survenu dans la nuit du 4 au 5 novembre, ne se sont pas entraînées vendredi à deux jours du match, a-t-on appris auprès du club. Mises au repos, les deux milieux de terrain devaient rencontrer dans la journée Ulrich Ramé, le manager de la section féminine.
Vendredi matin, la séance d'entraînement s'est déroulée à huis clos au centre d'entraînement de Bougival, dans les Yvelines, où un dispositif de sécurité avait été mis en place.
Le club de la capitale est secoué par l'enquête ouverte à la suite de la violente agression dont a été victime Hamraoui, internationale française de 31 ans, dans la soirée du 4 novembre en rentrant d'un dîner d'équipe. L'ancienne milieu du FC Barcelone a été "rouée de coups sur les jambes avec une barre de fer" par deux hommes qui ont pris ensuite la fuite, selon la procureure de Versailles.
Sa coéquipière Aminata Diallo, témoin de la scène, a été interpellée mercredi puis placée en garde à vue, avant d'être relâchée jeudi soir sans qu'aucune charge ne soit retenue contre elle.
Activités médias annulées
A Lyon, la garde à vue d'un ami des deux joueuses également interrogé dans le cadre de l'enquête a aussi pris fin sans suite jeudi.
"Il n'a absolument rien à voir avec cette agression. Il a expliqué qu'il connaissait effectivement les deux joueuses, et qu'il avait eu des contacts téléphoniques avec elles dans le passé, mais sans aucun rapport avec cette affaire", a indiqué à l'AFP son avocat Frédéric Lalliard.
Les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles sont remontés jusqu'à cet homme âgé de 34 ans en découvrant des communications émises par un téléphone localisé à proximité de la maison d'arrêt de Lyon-Corbas, où cet homme est placé en détention provisoire depuis plus de neuf mois dans une affaire d'extorsion et de séquestration.
"Il fréquente le milieu du foot depuis longtemps, il connaît plusieurs joueurs et joueuses, certains échanges avec les joueuses parisiennes remontaient à plus de six mois", confirme Me Lalliard.
A Paris, le club a annulé la conférence de presse initialement prévue avec l'entraîneur Didier Ollé-Nicolle et une joueuse, vendredi midi, par crainte que toutes les questions ne portent sur cette affaire.
Les championnes de France en titre ont réalisé un début de championnat parfait, avec sept victoires en autant de matches disputés. Les Lyonnaises les devancent au classement en raison d'une meilleure différence de buts.
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