Alors que la Chambre de commerce et d'industrie Rouen Métropole s'est lancée dans une nouvelle campagne de communication en faveur du projet de contournement Est de Rouen, les opposants restent mobilisés.
Mercredi 10 novembre, le collectif Non à l'A133-A134 a annoncé l'envoi d'un courrier adressé au président de la République, au Premier ministre, à la ministre de la Transition écologique et au ministre des Transports.
"Depuis une question adressée au Sénat à la ministre de la Transition écologique, il n'y a plus de signe de la part du gouvernement, indique Lætitia Sanchez, conseillère régionale EELV. Il n'y a toujours pas eu d'appel à concessionnaire."
Les alternatives rejetées
Pour autant, ce manque de visibilité sur la suite du projet et malgré l'alerte du gouvernement qui avait signifié que "le projet ne se fera pas contre les élus locaux", le collectif maintient sa vigilance. "Nous avons déjà vu des projets de ce type être validés, notamment entre les deux tours de l'élection présidentielle", alerte Guillaume Grima, pour l'association Effet de serre toi-même.
Mais il ne s'agit pas là d'une simple charge contre le projet, puisque le collectif a présenté de nouvelles mesures alternatives au projet. Les dernières alternatives proposées ont toutes été refusées de la part de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) de Normandie au mois de juillet dernier. "La Dreal est juge et parti", rappelle Guillaume Grima.
Développer des autoroutes ferroviaires
Le collectif porte ainsi d'autres propositions, notamment par la création d'autoroutes ferroviaires pour relier notamment Le Havre et Paris et allant jusqu'à Strasbourg. "Le modèle du tout routier est obsolète", souligne Lætitia Sanchez, qui rappelle aussi le besoin de développer les transports en commun dans les communes. Celle qui est aussi maire d'une petite commune de l'Eure est rejointe par son collègue, Arnaud Levitre, maire d'Alizay : "Il faut porter une réflexion sur les transports en commun, maintenir les gares ferroviaires existantes et développer l'acheminement de marchandises par le train ou par la Seine."
"Nous sommes en pleine COP 26 sur le climat et la hausse des émissions de CO2 est liée au transport routier", ajoute Christine Poupin pour la Coalition climat Rouen.
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