L’empereur Caligula est la proie d’un trouble de la personnalité. Tantôt dieu indestructible, tantôt vulnérable comme un enfant. Cette double personnalité va amener Caligula à se diriger lentement mais sûrement vers une mort auto-programmée que Bruno Putzulu interprète sur scène avec panache.
Le personnage façonné et décrit par Albert Camus dépeint Caligula comme un être pathétique, machiavélique et émouvant. “Ce monde, tel qu’il est fait, n’est pas supportable. J’ai donc besoin de la lune, ou du bonheur, ou de l’immortalité, de quelque chose qui soit dément peut-être, mais qui ne soit pas de ce monde.” Faut-il être exigeant avec soi-même ? Avec les autres ? Seule la fuite en avant est, semble-t-il, acceptable. Mais jusqu’ où ? Autant de questions que suscite la pièce.
Pratique. Caligula, vendredi 27 janvier, 14h et 20h, samedi 28 à 20h, au Théâtre Charles Dullin de Grand Quevilly. Tarifs : 29 € /25 €, résa. 02 35 68 48 91.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.