Qui dit concentration humaine dit risque accru d’actes de délinquance. Mercredi 11 janvier, la direction du centre, la préfecture, le parquet et la Ville ont signé une “convention de sécurisation” des lieux, la première du genre dans la région.
Favoriser les plaintes
Du graffiti au vol avec violence, près de 2 000 actes délictueux y sont recensés chaque année. Le centre commercial a enregistré une augmentation de 17 % des vols à l’étalage ces derniers mois.
“L’Etat veut des lieux de commerce conviviaux”, rappelle Florence Gouache, sous-préfète de Seine-Maritime. Le visiteur ne verra pas vraiment de différence, hormis la vingtaine de caméras de vidéo-surveillance supplémentaires. Le but, inspiré du “tolérance zéro”, est avant tout de faciliter le dépôt de plaintes, notamment de la part des commerçants. Ces derniers ont désormais “leur” contact de référence au commissariat. “Ce flux important de plaintes nécessite un traitement particulier”, estime Christian Dreux, procureur-adjoint de la République. “La pire des solutions, c’est la politique de l’autruche”, résume Philippe Varin, le directeur du centre.
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