Si la nouvelle génération de la Mercedes-Benz Classe B reste fidèle au concept du modèle initial, son allure a bien évolué. Finie la silhouette un peu lourde de sa devancière ! Allongée de 8,6 cm, abaissée de 4,6 cm et élargie de 1 cm, la nouvelle mouture apparaît plus effilée et plus aguicheuse en incorporant les derniers apports stylistiques de la marque à l’étoile, grille de calandre à trois lamelles, flancs fortement nervurés et ligne de toit élancée…
A l’intérieur, tout est plus chic. A commencer par une planche de bord qui arbore un écran couleur profilé comme une tablette tactile, mais non amovible… La Classe B revendique également son statut “premium” par une qualité d’exécution élevée et une habitabilité soignée aux places arrière, conjuguées à un choix étendu d’ambiances intérieures, via quatre “lignes de finition”, Classic, Design, Sport et Fascination.
Mais c’est dans la sécurité que la Classe B se signale le plus spectaculairement, en installant de série certaines dispositions jusqu’alors exclusives au très haut de gamme, comme le Collision Prevention Assist qui freine des quatre fers lorsqu’il y a danger, ou encore l’Attention Assist, qui scrute l’état de fatigue du conducteur et l’invite à faire une pause dès que sa vigilance flanche.
La Classe B offre, en option, d’autres technologies sophistiquées dans tous les domaines, y compris le multimédia avec le Comand Online qui la relie notamment à internet.
Côté technique, la dernière Classe B bénéficie d’une plate-forme inédite animée, au lancement, par deux nouveaux blocs turbo essence et deux diesel, tous minimisant le CO2. Deux autres propulseurs, B250 et B220 CDi, arriveront ultérieurement.
A son volant, la bonne surprise provient de la bonne tenue de son amortissement sur de méchants pavés, malgré la dimension des jantes bicolores 18 pouces du stade Fascination. Les 109 ch du diesel de la B180 CDi trottent bien, peu sonores, coupleux, onctueux et bien servis par une boîte 6 vitesses douce à manipuler et correctement étagée. Pas mal non plus, le 1.6i essence 122 ch de la B180 a du répondant, puncheux au-dessus de 3 000 tr/mn et souple en dessous. Dans les deux cas, les consommations, en filant à bon rythme, tournent autour des 8,5 l./100, et il est donc facile de les abaisser.
Sur la route, la Classe B assure avec vaillance. Légèrement lâche en tenue de cap, la direction se rattrape en virage. Bon freinage, et bonne vision panoramique. Cette “B” là ne manque pas de classe !
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