C'est le site de Petit-Couronne, la dernière raffinerie française du groupe suisse, qui est au coeur de l'affaire. Mardi 24 janvier, la direction du site normand avait déposé le bilan, avant de placer la raffinerie, le lendemain auprès du tribunal de commerce de Rouen, en redressement judiciaire pour une période de six mois.
Mais le puissant procureur de la République de Nanterre soupçonne désormais Petroplus d'avoir accélérer volontairement la faillite du site de Petit-Couronne "en vidant ses comptes français", explique Europe 1.
La brigade financière a procédé dans la foulée à deux perquisitions : au siège de la filiale française de Petroplus à la Défense et dans les locaux de la Deutsche Bank, à Paris, qui abrite les comptes de Petroplus en France.
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