Rémi Adrix est ce qu'on appelle un passionné. Et touche-à-tout aussi. À 28 ans, le jeune homme a toujours soif de nouvelles aventures avec un point commun pour chacune : le BMX. C'est à l'âge de 14 ans qu'il commence la discipline à Cherbourg (Manche), d'où il est originaire. "Au début, je faisais ça avec un vélo type VTT qui m'avait coûté 90 euros. Au final, j'ai dû débourser plus de 300 euros en réparation en un an car on casse vite ses pièces quand on n'a pas le matériel adapté", sourit le rider.
127 km pour aller au skatepark
Désormais, Rémi Adrix consacre sa vie (ou du moins une grande partie) au BMX. Après ses études de Staps à Caen, il n'a pas bougé de la ville, malgré le "peu de structures pour pratiquer la discipline". Chaque week-end, il fait "127 km pour retourner à Cherbourg et pouvoir s'exercer dans un skatepark vraiment bien". Des entraînements qu'il réalise pour son plaisir personnel, bien que cette discipline occupe une place importante dans sa vie professionnelle. "J'ai cinq boulots différents en rapport avec le BMX", confie le passionné. Rémi Adrix est entraîneur pour les jeunes au club Caen BMX : "Ici, c'est de la Race, c'est-à-dire de la course sur des bosses en terre." Il est aussi éducateur et se déplace auprès du jeune public pour les initier et travaille également à la boutique Les Trois Roux, spécialisée évidemment dans ce sport. Le magasin a d'ailleurs été choisi par Vans pour réaliser une vidéo, disponible sur Internet depuis peu, avec 17 autres boutiques à travers le monde pour promouvoir le sport et la marque. Les gagnants remportaient de l'argent. "On était super surpris ! Cela devait se faire avec du mobilier urbain. C'est quelque chose que je ne pratique pas en temps normal, donc ça a rendu le défi plus intéressant." Ils sont arrivés en huitième position.
Le rider est également juge officiel pour les étapes nationales qui comptent pour les Jeux Olympiques et fait partie d'un comité de freestyle BMX dont le but est de "s'occuper de la démarche sportive freestyle vers les clubs" pour la partie ouest de la France. Une vie bien remplie, qu'il compte encore occuper en créant son propre club. "Il n'y a pas de club de freestyle à Caen, c'est peu répandu." Un projet qu'il prend le temps de mettre sur pied "pour tout bien faire". Lorsqu'on lui demande de quelle manière il en est arrivé à combiner autant de choses, sa réponse est simple : "Au début, on m'a ouvert des portes, puis j'ai découvert que je pouvais mettre les portes devant moi et les ouvrir." Depuis, pas de répit. "Quand je pense que tout est accompli, je me dis que je pourrais devenir juge, monter un club, etc. Ça ne s'arrête jamais."
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