Observer de manière continue, sous tous les angles, poteaux et câbles électriques. C'est ce que permet l'hélicoptère de la société Air Touraine, qui intervient une à deux fois par an en Seine-Maritime, à la demande d'Enedis, pour surveiller le réseau aérien de moyenne tension. "À pied, un homme parcourt 30 kilomètres par jour. L'hélicoptère peut parcourir 200 km", explique Pascal Dupont, délégué territorial de la société d'électricité. Confronté aux tempêtes, à l'air marin chargé en sel, le réseau s'abîme avec le temps. "L'objectif est de prévenir de futurs incidents électriques et de détecter les points d'usure."
À l'œil nu !
Pilote, navigateur et observateur technique d'Air Touraine, spécialement formés par Enedis, immortalisent les installations. "Tout se passe à l'œil nu. On photographie les défauts repérés. On embarque aussi un système radar qui analyse l'état de la végétation, ce qui permet à Enedis, à partir des données récoltées, d'établir là où il faut élaguer ou réparer en priorité", précise Florentin Chillou, observateur technique.
"Nous effectuons environ six heures de vol par jour. En une semaine, 800 à 1 000 kilomètres de lignes sont analysés", précise le pilote, Grégory Barbier. Il faut trois ans pour couvrir l'ensemble des 4 330 kilomètres de réseau aérien seinomarin.
Les lignes électriques surveillées par les airs
Pour des opérations plus ponctuelles et localisées, Enedis peut aussi faire appel à des drones, avec 25 pilotes formés à l'échelle de la Normandie.
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