"Nous savions que nous allions avoir ce problème", confie la sœur Anne Salaun. En 2019, les dix religieuses du carmel d'Alençon ont déménagé dans un ancien monastère, à Cuissai. À la recherche de calme, elles font maintenant face à un manque d'espace. "Nous avons quitté un carmel beaucoup trop grand pour venir dans ce lieu trop étroit."
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Étroit au point d'avoir aménagé l'ancienne piscine en chapelle provisoire. Pour y accéder, il faut ouvrir la baie vitrée. Une porte peu commune pour un lieu de culte. De par ses dimensions, "la piscine se prêtait bien à être aménagée en oratoire". La configuration a été faite selon les mêmes critères qu'une chapelle de communauté cloîtrée. À l'intérieur, des plaques de bois recouvrent la surface des vitres pour en faire un lieu à l'abri des regards. Deux parties distinctes ont été créées. Un premier espace est réservé aux religieuses et un second est dédié au public. "Ce dernier est très restreint, les fidèles ont hâte d'avoir la nouvelle chapelle !", explique Anne Salaun.
L'espace de la chapelle provisoire réservé aux religieuses. - Site internet du Carmel d'Alençon
Ecoutez ici Anne Salaun :
Actuellement, la communauté compte quatorze carmélites. Bientôt seize en raison de vocations nombreuses. Pour augmenter leur capacité d'accueil, elles ont lancé un credodfunding (une cagnotte sur Internet). L'argent récolté servira à réhabiliter des logements et à créer la nouvelle chapelle. À ce jour, plus de 31 000 euros ont été récoltés sur les 50 000 nécessaires.
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