En décembre 2019, alors qu'elle s'apprêtait à fêter Noël en famille, Angélique Dumas, Caennaise, apprend qu'elle est atteinte d'un cancer du sein de stade 3. "Il était très agressif. En un mois, la tumeur a grossi de 5 cm, rembobine la maman de 44 ans. J'ai senti une grosseur, une gêne. J'ai le souvenir d'être restée trois jours à pleurer dans mon canapé."
"On devient plus forte"
Elle s'est rendue chez son médecin traitant. Une fois le verdict tombé, Angélique a été suivie au centre François Baclesse de Caen, spécialisé dans le traitement des cancers. IRM mammaire, scintigraphie osseuse et cardiaque… elle a réalisé un tas d'examens, dont 16 séances de chimiothérapie. "Il faut se mettre dans la tête que tu vas aller à l'hôpital toutes les semaines pendant un an." Angélique a été opérée en août 2020. L'étape post-opératoire a été "la plus difficile psychologiquement, explique l'assistante maternelle qui a beaucoup compté sur ses proches. J'avais plus d'une dizaine de crampes par jour, des bouffées de chaleur, j'étais fatiguée en permanence." Aujourd'hui, elle va beaucoup mieux.
La reprise du travail un an après l'opération a véritablement joué sur son moral. "On se dit que l'on sert à quelque chose. Avant, les journées étaient trop longues." Angélique doit désormais suivre un traitement pendant cinq ans.
C'est l'heure de la reconstruction. "On se dit jamais qu'on en est sorti. Il y a toujours un risque que ça revienne. Quand on vit ça, on devient plus forte. Il y a des choses plus insignifiantes qu'avant", relativise la mère de famille.
Le témoignage d'Angélique Dumas
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