Douzième samedi consécutif de mobilisation, ce samedi 2 octobre, contre le pass sanitaire. Des rendez-vous sont notamment prévus au Havre et à Rouen. Sauf que dans la capitale normande, les commerçants demandent que les manifestants ne passent plus dans les rues piétonnes.
Des conséquences multiples
Ces défilés hebdomadaires découragent les clients à venir en centre-ville, selon Fabrice Antoncic, le président des Vitrines de Rouen, avec des conséquences diverses : "Économique, ça vient forcément impacter notre chiffre d'affaires et ça impacte aussi moralement l'ensemble des habitants, des clients et des équipes qui sont dans les commerces."
Fabrice Antoncic
Surtout, Fabrice Antoncic pointe le fait que ces manifestations le samedi après-midi dans le centre-ville soient devenues "récurrentes" depuis les Gilets jaunes. "On a l'impression que c'est devenu quelque chose d'habituel de venir le samedi après-midi bloquer le centre-ville de Rouen."
Pour autant, pas question de remettre en cause le droit de manifester. Mais Fabrice Antoncic ne comprend pas pourquoi les manifestants choisissent de bloquer les commerces plutôt que les autorités concernées par leur mobilisation comme la préfecture. Le président des Vitrines de Rouen en appelle au préfet pour avoir "de nouveaux samedis avec un fonctionnement classique", mais aussi aux manifestants en leur demandant de prendre en compte les conséquences pour l'activité économique.
Fabrice Antoncic
Lors des mobilisations des Gilets jaunes, mais aussi lors des cortèges contre la loi de Sécurité globale, le préfet de la Seine-Maritime avait ainsi pris des arrêtés pour interdire les manifestations en centre-ville. Une décision, pour l'instant, pas envisageable face à l'absence d'incidents dans les cortèges des anti-pass sanitaire.
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