Il y aura de l'émotion, le dimanche 3 octobre, au moment de refermer les portes. Définitivement, ou presque. Après trois ans, la Friche Lucien arrive au bout de sa convention avec la SNCF, propriétaire du site de la rive gauche de Rouen transformé en village de promotion de la culture, du partage et de la production locale. "C'est la fin d'un chapitre, c'est vrai, mais ce n'est pas la fin de l'histoire", confie Simon Ugolin, le directeur artistique de la Friche Lucien. La seule certitude, pour le moment, c'est que le nom actuel disparaîtra. Mais le collectif a candidaté à un nouvel appel à projets lancé par la SNCF pour les 10 années à venir. "Pour le moment, nous sommes les seuls à nous être positionnés, poursuit Simon Ugolin. Mais ça ne veut rien dire, car la SNCF pourrait décider de n'attribuer l'offre à personne."
Un projet plus ambitieux
En attendant une réponse, "peut-être vers la mi-octobre", toute l'équipe a commencé à travailler sur ce que Simon Ugolin appelle déjà "la saison quatre" : "L'idée, ce serait de faire quelque chose de plus permanent, pour faire vivre ce lieu pendant la journée mais aussi toute l'année, pas seulement les soirs pendant six mois." Pour ce faire, différents projets sont à l'étude et discutés avec les différents partenaires, parmi lesquels la Ville ou la Métropole.
Quant au changement de nom, secret jalousement gardé pour encore quelques semaines, il devrait symboliser ce renouveau, même s'il implique des complications, comme "un budget de 60 000 € pour les T-shirt du staff, les gobelets ou une nouvelle enseigne". Pour un éventuel déficit d'image, par contre, Simon Ugolin n'est pas inquiet : "Je suis sûr que nous arriverons à faire revenir les gens." Tout cela, bien sûr, si la SNCF ne met pas son veto.
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