"Vous la voyez notre colère ?" C'est le slogan inscrit sur des pancartes brandies par la soixantaine de psychologues présents mardi 28 septembre devant la préfecture. "Je suis présente parce que ma profession va mal", déplore Fanny Esquerre, psychologue libérale à Caen. Tous se sont réunis à l'occasion des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie pour protester contre certaines mesures proposées par l'État. Ils contestent notamment le remboursement des consultations chez le psychologue, mais aussi l'accès aux soins psychologiques avec prescription médicale. "On nous impose un temps de consultation, un tarif sans dépassement d'honoraires, détaille la professionnelle. Si ces mesures rentrent en vigueur, je ne sais pas si je pourrai poursuivre mon activité.". Corinne Sandra, psychologue à Caen, est inquiète elle aussi : "Ceux qui prennent les décisions ne connaissent pas notre métier. Ils ne travaillent pas dans la concertation." À 15 heures, tous se sont allongés dans l'herbe face à la préfecture, symbole de la mort de leur profession avant les annonces du chef de l'État.
Les psychologues s'inquiètent pour l'avenir de leur profession
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