C'est devant la préfecture de Seine-Maritime qu'il fallait être dimanche 26 septembre pour marquer ce deuxième anniversaire de l'incendie de Lubrizol et répondre à l'appel des associations de sinistrés.
Les manifestants sont parfois venus en famille pour cet anniversaire si particulier. - Guillaume Lemoine
Secrétaire de l'Union des victimes de Lubrizol, Christophe Holleville, a fait le bilan très mitigé des deux années écoulées : "Deux années de lutte pour que l'industriel soit condamné pour la pollution qu'il a engendrée mais le procès n'a toujours pas démarré". Christophe pense aussi que les leçons de la catastrophe n'ont pas été retenues, notamment en ce qui concerne les risques industriels, et pointe du doigt "les brebis galeuses qui préfèrent payer des amendes à 1500€ plutôt que faire des travaux de mises aux normes pour la sécurité de leurs employés et de la population".
Même s'ils étaient moins nombreux que ce qu'ils espéraient, les manifestants ont défilé dans le centre-ville de Rouen avec beaucoup d'énergie. - Guillaume Lemoine
Même pessimisme du côté de Jean-Michel Bérégovoy, adjoint EELV au maire de la ville de Rouen, qui estime qu'on est "en grand danger aujourd'hui car on garde des usines extrêmement dangereuses au cœur d'une métropole qui a 500 000 habitants. C'est juste surréaliste", conclut-il.
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Si lubrizol reste un danger pour la population, pourquoi poursuivre la construction de l'Ecoquartier Flaubert qui va amener des milliers de personnes qui serons exposées aux risques