Les matchs de préparation, l'agitation du marché des transferts et l'incorporation des recrues semblent encore récents. Mais comme le temps file rapidement, un quart des 38 journées de Ligue 2 a déjà été disputé. Avant de se déplacer à Ajaccio le samedi 2 octobre, l'entraîneur Bruno Irles fait un premier point sur la saison de QRM.
Comment jugez-vous votre début de saison ?
On sait qu'on n'a pas été dans les starting-blocks dès la première journée, on a mis du temps. Mais ce qui est très satisfaisant, c'est de voir que nos points forts peuvent faire mal. Notre objectif, c'est d'arriver sur chaque match en sachant qu'on peut faire mal et qu'on peut gagner. On est dedans. Bon, aujourd'hui, on peut perdre contre n'importe qui, mais on est aussi capables de gagner, et c'est ce que j'ai envie de retenir et ce sur quoi on va s'appuyer.
Justement, on a l'impression que les adversaires ont ce respect envers QRM.
C'est bien, car ça veut dire que ces équipes n'abordent pas notre match avec beaucoup de confiance. On sait très bien qu'une équipe en pleine confiance peut faire rouleau compresseur. Nous, on a du répondant et on en aura encore plus avec toutes nos forces.
Derrière, l'équipe est bien organisée, mais elle peine parfois dans le domaine offensif. Comment régler ce problème ?
Il y a un cadre que je donne aux joueurs. Ils doivent l'assimiler et après, ils doivent être capables de s'exprimer dans ce cadre, de montrer leurs points forts. Aujourd'hui, certains qui viennent d'arriver et qui ne me connaissent pas suffisamment cherchent encore ce cadre. Après, il y a ceux qui ne sont pas au top de leur niveau en ce moment, même si ils connaissent le cadre, comme Manoubi Haddad, Yassine Bahassa ou Ottman Dadoune. Pour les trois, on est en Ligue 2 et c'est un niveau qu'ils n'ont pas connu. Yassine, par exemple, il doit être capable de me déstabiliser un défenseur de Ligue 2 comme il le faisait en National.
Sur le plan comptable, est-ce que QRM est à sa place ?
Je ne sais pas où est vraiment notre place et je ne regarde pas trop le classement. Il y a certaines défaites comme Bastia ou Grenoble, ce n'était pas nous, je ne peux pas dire que j'ai mis 100 % de mes cartes sur le tapis, que l'on a joué frais et dispo… Mais les adversaires sont exactement comme moi et il faut être capable de performer aussi avec des joueurs fatigués ou ceux qui jouent moins.
Pour gérer les joueurs, est-ce un luxe d'avoir bien débuté et de ne pas partir du fond du classement ?
Pas forcément, car si on était en bas, je travaillerais de la même manière. Je sais qu'on va mieux faire, quand on aura moins de blessés, qu'on sera frais. À l'instant, je n'ai pas encore le luxe du choix. Je ne l'avais pas du tout en début de saison et j'ai hâte de l'avoir.
De quelle façon l'enchaînement des matchs tous les trois jours change-t-il votre façon de travailler ?
On utilise plus la vidéo par exemple, ou la communication. Je discute plus dans ces semaines-là. Les messages qui passent dans les semaines normales par des exercices, dans ces cas-là, je n'ai pas le temps de le faire. Ça se rapproche plus des semaines que j'ai connues à Monaco, où on jouait tous les trois jours et en fait, on ne s'entraînait pas.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.