Dans un magasin londonien, une vieille dame fait ses courses et s’indigne du prix d’une bouteille de lait. Lorsqu’elle rentre chez elle, on comprend qu’elle n’a plus toute sa tête... À plus de 80 ans, Margaret Thatcher, en effet, est malade. Demeurée seule dans son salon, elle parle avec son mari, Denis, mort quelques années plus tôt. Avec lui, elle se souvient de ses jeunes années, de ses difficultés à s’imposer dans un monde d’hommes, de sa première élection au Parlement, en 1959, de sa nomination, en 1970, au poste de Secrétaire d’État à l’éducation et aux sciences et, enfin, de sa nomination au poste de leader du parti conservateur, ce qui la conduira au 10, Downing Street, en 1979. Il était inévitable qu’un tel film suscite les polémiques les plus vives, Thatcher ayant été adulée par les uns et détestée par les autres. Pourtant, Phyllida Lloyd, qui avait déjà dirigé Meryl Streep dans “Mamma mia !”, n’a jamais eu l’intention de faire un film politique, mais plutôt un film sur un des personnages politiques les plus importants de la fin du XXe siècle qui finit sa vie dans les brumes de la maladie.
Ce va-et-vient entre un présent de déchéance et un passé de combats et de gloire fait tout l’intérêt d’une œuvre souvent poignante. Le film n’est toutefois pas exempt de défauts, insistant trop sur les scènes de déchéance. Meryl Streep est impressionnante de justesse et de ressemblance avec son modèle.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.