Depuis la rupture de contrat des 12 sous-marins à propulsion classique entre la France et l'Australie, l'avenir des 500 salariés de Naval Group, à Cherbourg, est en suspens. Naval Group doit encore "analyser l'impact de cette rupture de contrat", et est en cours de négociation avec l'Australie, a-t-on appris lundi 20 septembre. Pour tenter de "reclasser le maximum de collaborateurs" mobilisés sur ce chantier australien, le groupe dit suspendre "le recrutement de techniciens et de cadres au niveau national". Pour cela, "des mobilités", c'est-à-dire des déménagements, ne sont pas exclues. Concernant les 40 salariés de Naval Group, originaires d'Australie et installés à Cherbourg, leurs situations seront examinées individuellement. Au total, ce sont 650 personnes en France qui travaillent chez Naval Group à la conception des 12 sous-marins à propulsion classique, c'est-à-dire non nucléaires, qui devaient ensuite être fabriqués en Australie. Ces 650 salariés sont répartis, sur les sites de Cherbourg, La Montagne, Brest, Lorient, Toulon et Angoulême-Ruelle.
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