Depuis deux ans, la cycliste, licenciée à Saint-Pierre-sur-Dives depuis ses débuts, fait partie du Pôle Espoir de Caen, et est double championne de France en titre chez les Juniors. Églantine Rayer a continué son ascension cet été, où elle a été, le 10 septembre dernier, médaillée de bronze à Trente (Italie), lors des championnats d'Europe Juniors. Un petit palmarès qui lui ouvre les portes des Mondiaux samedi 25 septembre à Louvain (Belgique).
Des débuts "par hasard"
Chez les Rayer, toute la famille mange, dort et vit vélo. Églantine, c'est son frère qui l'a poussée sur les pédales. Mais ses premiers pas dans le sport, il y a six ans, ont été "par hasard", quand elle s'est retrouvée à rendre service : "Un jour, il y avait une compétition école de cyclisme, il fallait une fille pour compléter l'équipe, et du coup, je leur ai proposé de dépanner'. Au final, ça m'a vraiment plu." Comme elle ne fait pas les choses à moitié, les premières sélections en équipe de Normandie sont arrivées très vite, lui permettant de participer aux championnats de France. C'est dans la catégorie cadet qu'elle a véritablement passé un cap : "Je me suis vraiment plus épanouie, j'ai fait mon premier podium sur les championnats de France, en 2019."
La jeune cycliste, évoque aussi l'importance de son entraîneur et responsable du Pôle, David Louvet, qui la suit depuis près de cinq ans : "On s'entend très bien, on a une relation entraîneur-entraîné totalement en accord. Je lui fais totalement confiance. Une grosse partie de la performance est grâce à lui."
Une projection en toute confiance avec son entourage
Les Mondiaux qu'elle va disputer ce week-end signent la fin de sa saison. Et le début d'une nouvelle étape. La jeune membre du Pôle Espoir de Caen va faire une pause. "Je vais arrêter pendant un petit temps pour me reposer, aussi bien physiquement que mentalement", afin, aussi, de rattraper le retard scolaire pris à la rentrée avec les absences dues aux échéances internationales. Elle vise la mention au baccalauréat mais espère aussi rester en l'équipe de France Jeunes, pour sa dernière année avant de passer dans la catégorie Espoir. Églantine Rayer se projette à plus long terme, sans pour autant se mettre de pression. La possibilité d'intégrer une équipe professionnelle est dans un coin de sa tête : "Je pense que j'en saurai plus l'année prochaine ou dans deux ans. J'attendrai de voir ce que l'on me propose, si on me propose quelque chose." Et pourquoi pas, un jour, faire de sa passion, son métier.
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