Naval Group France avait été sélectionnée en 2016 pour fournir 12 sous-marins à propulsion classique à l'Australie. Une succession de contrats était prévue jusqu'en 2080, indique Naval Group. Finalement, l'Australie a rompu ce contrat, préférant, des sous-marins nucléaires en partenariat avec Washington et Londres. Une onde de choc à Cherbourg, alors que 500 salariés de Naval Group (dont environ 70 Australiens) sont mobilisés sur ce chantier depuis 2016. Le maire PS Benoît Arrivé a appris la nouvelle mercredi 15 septembre, au soir : "La réaction, c'était une stupéfaction, et puis le sentiment d'un coup de poignard de l'Australie", a-t-il lâché le lendemain.
"Je pense aux hommes et aux femmes qui travaillent depuis plusieurs années sur ce contrat. On avait aujourd'hui 80 Australiens à Cherbourg-en-Cotentin, qui sont devenus des amis, qui se sont parfaitement intégrés dans la ville, que l'on croise au quotidien, et je leur adresse aussi un message d'amitié." Le maire s'est entretenu avec le Premier ministre Jean Castex au téléphone : "On doit se voir rapidement pour savoir comment on va s'organiser avec l'État français et Naval Group, pour minimiser l'impact en termes d'emploi. Il faut aussi rassurer les salariés qui travaillaient sur ce contrat", a-t-il poursuivi.
Benoît Arrivé
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