Le Premier ministre australien Scott Morrison a annoncé, mercredi 15 septembre à 23 heures, que son pays allait se doter de sous-marins à propulsion nucléaire dans le cadre d'un nouveau partenariat dans la région indo-pacifique, de concert avec les États-Unis et le Royaume-Uni. Conséquence immédiate : l'Australie a rompu un gigantesque contrat (à hauteur de 56 milliards d'euros) passé avec la France pour la livraison de sous-marins de supériorité régionale, à propulsion classique. Le site de Naval Group à Cherbourg est directement impacté, car ses équipes y travaillent depuis 2016. Cinq cents personnes sont actuellement mobilisées sur ce chantier (dont 70 Australiens) pour concevoir ces 12 sous-marins. Le PDG de Naval Group devrait se déplacer dans la journée sur le site cherbourgeois pour échanger avec les équipes. La France a aussitôt fustigé une "décision regrettable" et "contraire à la lettre et à l'esprit de la coopération qui prévalait entre la France et l'Australie", selon un communiqué conjoint des ministères de la Défense et des Affaires étrangères.
Avec AFP
Emmanuel Gaudez, directeur des relations presse de Naval Group a lui aussi réagi :
Depuis cinq ans, les équipes de Naval Group en France comme en Australie, et celles de nos partenaires, se sont pleinement mobilisées. Elles ont donné le meilleur d'elles-mêmes et Naval Group a honoré tous ses engagements.
— Emmanuel Gaudez (@EmmanuelGaudez) September 15, 2021
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