L'appel à la mobilisation citoyenne a été relayé lundi 13 septembre par le Comité régional des pêches de Normandie, qui constate que "la situation avec Jersey n'évolu[e] pas depuis plus de deux mois". Cet été, le gouvernement de Jersey avait autorisé la prolongation jusqu'au 30 septembre de la période de transition, dans les conditions qui prévalaient lorsque les accords de la Baie de Granville étaient en vigueur. Mais à 15 jours de la date butoir, seulement 70 licences auraient été acceptées par Jersey sur les 169 transmises par la France, d'après le Comité. Le lieu de rendez-vous est fixé samedi 18 septembre à 12 heures, sur la plage d'Armanville à Pirou, au départ même du câble électrique sous-terrain qui alimente l'île anglo-normande.
Parmi ceux qui n'ont toujours pas reçu de licence, Romain Davodet, caseyeur à Carteret, qui entre dans la catégorie des navires de moins de 12 mètres. "Jersey nous demande sans arrêt des preuves supplémentaires pour qu'on récupère nos droits de pêche, mais c'est pour éliminer le plus de bateaux possible de leurs eaux" estime-t-il. Le pêcheur attend des actes des instances politiques. "On attend des mesures de rétorsion contre Jersey, puisqu'il [le gouvernement anglo-normand] porte atteinte aux intérêts économiques français. Nous, on pêche aussi pour les commerces, les marchés et les restaurants de la région, donc ça concerne énormément de monde", ajoute-t-il. Il sera présent ce samedi, aux côtés d'autres pêcheurs de la région.
Romain Davodet, pêcheur à Carteret
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