Les deux enquêtes ont été menées séparément par la Sûreté Départementale et le SRPJ mais ont abouti à peu près en même temps. Elles ont abouti à l'interpellations de plusieurs personnes qui étaient des membres actifs du proxénétisme rouennais.
En ce qui concerne l'enquête de la Sûreté départementale tout est parti d'une déclaration faite par une prostituée en mars 2011. Elle affirmait avoir exercé son activité dans l'hôtel de la Rochefoucauld, à Rouen, à proximité de la gare. Une enquête policiaire a été mise en place et des prostituées vues en train de s'y rendre avec des clients. L'utilisation de l'hôtel à ces fins remonterait à décembre 2008. Interpellés à la sortie de l'hôtel, les jeunes femmes et leurs clients ont avoué que la chambre était mise à leur disposition pour 45 €, une somme qui devaient être payée en liquide. Toutes ces preuves ont abouti à l'interpellation, jeudi 16 février du couple de gérant de l'hôtel, l'homme étant âgé de 54 et la femme de 25 ans, qui a été placé en garde-à-vue. Ils ont reconnu avoir mis à disposition des prostituées deux chambres de leur hôtel. Le gérant a affirmé ne pas savoir être en infraction.
La seconde enquête a débuté elle aussi par des surveillances à la suite de plaintes déposées, concernant des prostituées roumaines, qui faisait le trottoir rue Saint Jacques à Rouen. Nombreuses étaient les prostituées interpellées qui disaient habiter à l'hôtel de Nice, à Rouen, sur la rive gauche. "Nous avons constaté qu'elles y recevaient également des clients et que le gérant percevait de l'argent", a constaté Philippe Ménard, directeur du SRPJ. Un témoignage est venu confirmer ce qu'ils soupçonnaient. Mercredi 15 février, les forces de l'ordre ont débarqué dans l'hôtel, découvrant ainsi une quinzaine de prostituées ainsi que leurs proxénètes. Ceux-ci, trois Roumains, ont été interpellés, ainsi que le gérant de l'hôtel.
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