Très tôt, il est initié et encouragé par sa grand-mère, couturière, et son grand-oncle Marcel Niquet, peintre renommé. A l’adolescence, il croise l’aquarelliste Claude Miquel qui lui donne quelques cours de dessin.
“J’ai besoin de créer”
Après des études de stylisme-modélisme à Paris, il travaille auprès de grandes marques en France, à l’étranger. “Dans le stylisme, on choisit trois ou quatre peintres d’un même mouvement dont on fait des déclinaisons pour en retirer une tendance. Tous ont une intuition artistique capable de prévoir les choses puisque très sensible à l’information. On doit être très rapide à saisir les mouvements du moment”, confie-t-il.
Mais bientôt, son goût pour la création artistique reprend le dessus. “J’ai besoin de créer. Ce travail là était trop éphémère. Il fallait que je me consacre à la peinture, que je prenne le temps de palper quelque chose de concret.” Ses premières toiles étaient influencées par l’impressionnisme ; il s’oriente désormais vers le réalisme à la Daniel Caplain. Son style se veut néo-géos.
“C’est l’harmonie qui m’intéresse avant tout. Les associations de couleurs. Il faut qu’elles communiquent ensemble. Je joue avec les matières, les brillants, les mats.” Cette créativité, Jean-Paul Hébert la décline en qualité de peintre décorateur. Il réalise trompe-l’œil, faux marbres, faux bois et autres peintures à effet. Aujourd’hui, il aimerait renouer avec l’enseignement des arts plastiques en travaillant avec enfants, adolescents, adultes, qu’ils soient handicapés ou non. “J’ai besoin de retransmettre mon art !” conclut-il.
Marianne Sirgo-Donnaes
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