Mardi 7 septembre, la directrice académique de l'Orne Françoise Moncada a dressé le bilan de la rentrée scolaire dans son département.
Les ultimes recomptages des élèves sont conformes aux prévisions faites par l'inspection d'académie au printemps dernier. Mardi 7 septembre, le Conseil départemental de l'Éducation nationale a seulement acté l'ouverture d'une classe à l'école de Putanges, dont l'enseignant arrivera jeudi 9 septembre. Dans le second degré, on s'attendait à une baisse d'effectif qui n'est pas là, notamment en raison de l'arrivée de collégiens du secteur privé, mais aussi en provenance des départements limitrophes, permettant notamment l'ouverture d'une classe de sixième au collège du Theil-sur-Huisne.
Lors des réunions qui actent cette rentrée, les syndicats ont donné leur avis "contre" pour le premier degré, "pour" concernant le second degré. "C'est une belle rentrée, les effectifs correspondaient aux prévisions", confirme l'inspectrice d'académie, satisfaite aussi que les 1 200 enfants qui souffrent de handicap aient un adulte pour les accompagner et les aider dans leur quotidien.
Ecoutez ici Françoise Moncada:
Sept classes élémentaires sont actuellement fermées dans l'Orne en raison de la Covid-19, dont une dès le jour de la rentrée en raison d'un élève contaminé en centre de loisirs. E primaire, une classe doit fermer dès lors qu'un élève est détecté positif. Cette rentrée s'accompagne de tests salivaires en maternelle et en primaire. "Des autotests sont à disposition des enseignants dont beaucoup sont vaccinés", explique François Moncada, agréablement surprise "du nombre de collégiens déjà vaccinés, avant les vaccinations dans les établissements scolaires".
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Laïcité
Entre le procès des attentats de Paris et le vingtième anniversaire de ceux aux États-Unis, la priorité du ministre de l'Éducation, qui a gardé en mémoire le drame Samuel Paty, est la laïcité. "Nous allons accompagner, former", détaille Françoise Moncada. "D'ici deux ans, tous les enseignants de l'Orne seront capables de faire face. Il faut que l'on partage davantage les valeurs de la République avec nos jeunes."
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"Il faut que l'on fasse venir des habitants, ou que les Ornais fassent davantage de bébés ! Dans le premier degré, on perd 600 écoliers chaque année et ce sera donc dans bientôt moins d'élèves dans les collèges, puis dans les lycées", constate Françoise Moncada, pour qui cette rentrée est l'ultime dans l'Orne. Son successeur devra arbitrer entre les souhaits des maires de conserver leurs écoles et la décroissante réalité démographique ornaise.
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