Bonnet bleu canard sur la tête, boucle d'oreille, vous verrez sans doute dans son style un peu de Slimane et dans son sourire un peu de Yannick Noah. Pourtant, Joseph Kamel, chanteur franco-égyptien, suit la trace des artistes de la nouvelle scène française. "J'aime beaucoup la capacité de Stromae à faire de la mélancolie festive. J'adore l'écriture et la façon de chanter de Ben Mazué."
"Mon objectif, c'est que les gens chantent sans que je leur demande"
Dans le studio 24/24 du Cargö, résonnent des notes justes. Le Caennais d'adoption y passe une grande partie de sa vie. Si ce n'est pas pour écrire, c'est pour composer. Et si ce n'est pas pour jouer de la guitare, c'est pour chanter. Joseph Kamel s'est pris de passion pour la musique dès sa tendre enfance, au Caire, en Egypte. "Dans la voiture de mon père, des morceaux de musique orientale de 30 à 40 minutes tournaient en boucle", sourit le jeune homme de 25 ans qui, à l'époque, se perdait dans des centaines de disques et cassettes de la maison familiale. À l'âge de huit ans, toucher à l'oud (un instrument populaire au Moyen-Orient) sonnait alors comme une évidence, mais "j'ai lâché l'affaire car la répétition de la musique égyptienne a eu raison de moi". C'est seulement à son arrivée en France, six ans plus tard, qu'il a repincé les cordes. De là est née une vraie histoire d'amour. Au point de réaliser, en juillet dernier, son premier titre Dis-moi, qui parle des ruptures qui font mal. Son premier concert au Cargö en tant que tête d'affiche a été l'un des déclics.
Aller à l'essentiel
De sa voix grave séductrice, Joseph Kamel tient à l'importance des mots et des textes dans ses créations. "Mes premières paroles, c'était sur du rap. Je ne suis pas à la recherche de la figure de style ou du mot complexe. J'écris de manière simple, pour aller à l'essentiel. Je fais de la chanson française moderne." L'inspiration, ce n'est pas guitare à la main qu'il la trouve, mais "quand je suis sur la route, dans le salon de mes amis Arthur Huiban et Valentin Barbier, ou dans le sous-sol de chez mes parents" avec pour envie ultime : toucher les gens sur scène. Et partager. "J'ai un objectif précis, c'est d'être sur scène, commencer un morceau et que les gens le reprennent sans que je leur demande". Passé par The Voice, le grand garçon a une nouvelle fois l'occasion d'être sous le feu des projecteurs. Samedi 11 septembre, il participera à la nouvelle émission de France 2, présentée par Nagui : The Artist. Une aventure qui en précède bien d'autres…
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