Médaillé d'or en paratriathlon aux Jeux paralympiques à Tokyo, Alexis Hanquinquant, pensionnaire du Rouen Triathlon, se confie.
Dix jours après, est-ce que vous réalisez que vous êtes champion paralympique ?
Pas vraiment en fait. C'est presque trop parfait donc je ne réalise pas encore, même avec le retour en France.
Dans les derniers mètres, à quoi avez-vous eu le temps de penser ?
Dans le dernier tour de course à pied, je sais que la course est gagnée. À ce moment-là, je suis tellement heureux... Je me suis permis de saluer le public qui s'est déplacé, il y avait beaucoup de gens sur le bord du parcours, mais j'ai surtout eu une pensée pour mes proches et ma famille, qui m'ont tellement soutenu, qui ont compris toutes les absences et les concessions que je dois faire au quotidien pour atteindre ce niveau. Cette victoire, forcément je leur dédie à 200 % !
Dans un palmarès déjà impressionnant, quelle valeur accordez-vous à ce titre ?
C'est clairement au dessus ! Les retombées sont plus grandes par rapport à un titre de champion du monde. J'ai déjà fait quelques entrainements en extérieur et des gens m'ont reconnu et m'ont demandé un selfie, ce qui ne serait jamais arrivé avant les Jeux. J'ai posté quelques messages sur les réseaux sociaux après la course et j'ai reçu des centaines de réponses. C'est un vrai changement de notoriété. Ça me touche énormément et c'est certainement la plus belle de mes victoires jusqu'à maintenant.
À 35 ans, vous avez tout gagné dans votre sport. Quels objectifs vous fixez-vous pour la suite ?
Je pense qu'il y a encore pas mal de pages à écrire et j'ai encore le temps de les écrire ! Aujourd'hui, je ne me fixe pas d'objectifs précis, si ce n'est de continuer, de travailler pour voir combien de temps ça durera. L'objectif, c'était de réussir Tokyo et ça, c'est fait !
Vous avez forcément un œil sur les jeux de Paris, en 2024 ?
Bien sûr, je l'avais déjà avant Tokyo ! Les JO à Paris, c'est dans trois ans seulement... Je suis un compétiteur, je ne me vois pas arrêter maintenant. C'est un gros challenge d'aller gagner à Paris en étant encore une fois, certainement, ultra favori de la compétition. Je l'ai fait une fois, je suis capable de le refaire et je sais ce que je dois faire pour ça. En tout cas l'envie d'y parvenir, aujourd'hui, elle est bien là ! Chaque chose en son temps, c'est sûr, mais il n'y a pas de raison pour que ça n'arrive pas.
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