Florence Hérouin-Léautey est adjointe au maire de Rouen en charge des écoles et de la petite enfance.
Que change la crise sanitaire dans les préparatifs de la rentrée ?
La Covid-19 n'est pas derrière nous. On est dans la poursuite des protocoles qui existaient à la fin juin. On maintient nos moyens humains et matériels supplémentaires : agents d'entretien, savon, gel hydroalcoolique. C'est un surcoût de 30 000 euros par mois pour la Ville. L'objectif, c'est d'avoir le moins de fermetures de classe possibles pour une année scolaire la plus sereine possible.
Les travaux dans les écoles ont pris du retard cet été...
La Covid a aussi des effets sur les pénuries de matières premières, ce qui n'est pas propre à Rouen. Il y a des retards de livraison. Il faut jongler pour réajuster tout ce qui n'a pas pu être finalisé. Par exemple, les toilettes de la cour [de l'école Le Gouy NDLR] ne sont pas terminées... On installe donc des Algecos pour que les conditions soient les meilleures possibles.
Quid de la piétonnisation des rues aux abords des écoles ?
On a fait une enquête de satisfaction auprès des familles des 23 écoles concernées l'an passé. On a eu 30 % de répondants. 94 % sont satisfaits et 95 % des familles veulent la pérennisation du dispositif. Cela a permis des abords d'écoles plus apaisés, où les familles pouvaient échanger, surtout pour les entrées d'école dans des rues qui n'ont quasiment pas de trottoir. On étend donc le dispositif en fermant la rue des Arpents depuis le quai de Paris pour que les arrivées sur l'école Bimorel soient plus apaisées.
La piétonnisation concerne 16 rues et 24 écoles de 8 h 10 à 8 h 35 et de 16 h 10 à 16 h 45.
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