Selon l'Observatoire mondial du Rosé : "Depuis 2002, la consommation mondiale de rosé progresse en moyenne de presque 1 % par an, et ce depuis maintenant dix-sept ans." Mais avec un été pluvieux où les Français se sont parfois approchés des 10 °C, le vin rosé n'a pas eu la cote cet été. Exemple à Alençon.
Sur la touche
Dans la rue des Filles-Notre-Dame, à quelques pas de la Halle aux Blés, Les Caves de la Rotonde ont constaté un changement d'habitude cette année. Le rosé a, en quelque sorte, été mis sur la touche ! À 24 ans, Grégoire Maine travaille ici depuis deux ans. Si, pour l'heure, il ne peut pas encore chiffrer la baisse des ventes de cet alcool, c'est la première fois qu'il constate une telle variation. "Habituellement, on commence à en vendre pas mal à partir du mois d'avril. Mais là, ça a commencé bien plus tard." Pour éviter de subir les conséquences financières cet été maussade, le caviste et son patron ont joué la carte de l'anticipation. "Nous avons moins commandé que les années précédentes afin d'éviter les surplus de stock."
Le vin rouge tient bon
Les Caves de la Rotonde ne commercialisent pas seulement du rosé. Vins blancs et vins rouges viennent colorer davantage les rayons. Des produits sur lesquels la boutique a pu se rattraper. "Les vins blancs et rouges ont continué à très bien se vendre cet été", explique Grégoire Maine. Un constat surprenant. Les conséquences du réchauffement ont inversé les tendances et, par conséquent, nos habitudes de consommation. Le caviste n'est pas inquiet pour autant. "Le rosé se conserve quelques années. On espère pouvoir vendre le reste l'été prochain."
Ecoutez ici Grégoire Maine
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.
Entre le blé, les pommes, voilà maintenant le rosé. Et pour les glaces, comment ça c'est passé ?