Combien Rouen compte-t-elle d’antennes relais ?
“En 2011, la ville en comptait 91. Il en existait 74 en 2010. On en a donc déployé 17 antennes nouvelles l’an dernier et ce n’est pas fini. Il y en aura d’autres puisqu’il faut compter avec Free qui souhaite se développer, sans parler des autres opérateurs qui désirent densifier leur réseau.”
Quel est le pouvoir de la ville en matière d’autorisation ?
“Il faut savoir que les villes n’ont pas la possibilité, sur le plan environnemental, d’autoriser ou d’interdire la pose d’antennes relais. Le seul pouvoir dont elle dispose porte sur le terrain de l’urbanisme. Si une antenne s’intègre bien dans son environnement et ne pose pas de problème esthétique ou pratique, nous n’avons aucune raison de la refuser.”
Quel est donc le rôle, et l’utilité, de la charte qui a été votée en juillet dernier ?
“C’est une charte de bonne conduite, un accord passé entre la ville et les quatre opérateurs de téléphonie. Ceux-ci s’engagent à répondre à certaines exigences. Ils s’engagent à ne pas s’intaller à moins de 100 mètres des crèches, des écoles ou des résidences pour personnes âgées, à financer des mesures lorsqu’un habitant émet des doutes ou des inquiétudes. Enfin, si la mesure montre un niveau d’exposition aux ondes supérieur à la moyenne de la ville - qui est de 2 volts/mètre - ils acceptent de faire les modifications nécessaires. En contrepartie, la ville répond positivement à leurs demandes. Dans le cadre de cette charte, qui a reçu les dernières signatures il y a trois semaines, une réunion se tiendra tous les deux mois pour examiner les projets et les problèmes qui pourraient survenir.”
Aujourd’hui, où en est-on ?
“En moyenne, la majorité des antennes ne dépassent pas une fréquence de 2 volts/mètre. Pour indication, la législation fixe le maximum à 40volts/mètre. Nous restons vigilants lorsqu’il y a ajout d’une nouvelle antenne à côté d’une ancienne en faisons patiquer des mesures. ”
La municipalité s’oppose donc à l’interdiction des antennes relais ?
“Absolument. J’irai même plus loin : l’intérêt collectif est d’avoir davantage d’antennes. C’est lorsqu’il n’y a pas assez d’antennes que les ondes peuvent être dangereuses. Lorsqu’un portable ne capte pas, et que l’utilisateur s’obstine à vouloir appeler, la puissance des ondes est forte et donc plus nocive. Interdire les antennes relais sous prétexte qu’elles sont nocives est dangereux ! Nous nous plaçons dans une logique de bonne utilisation.”
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