En Haute-Normandie, elle est utilisée depuis 2004, uniquement au CHU de Rouen. “C’est un traitement par ultrasons focalisés de haute intensité”, indique le docteur Hubert Bugel, référent Ablatherm au CHU de Rouen.
Cette technique, développée en 1994-1995, provoque, par le biais d’ultrasons, la friction des cellules entre elles. Ce frottement entraîne un échauffement et coagule les cellules cancéreuses. “C’est comme si on les cuisait comme un steack.” L’avantage de cette technique est qu’elle est peu invasive et rapide : deux à trois jours d’hospitalisation. L’embout qui produit les ultrasons est introduit par l’anus du patient endormi et positionné au niveau de la prostate. En ce qui concerne les cancers à faible et moyen risque de la prostate, des études récentes montrent 71 à 82 % de survie sans récidive après cinq ans.
(Photo Photo EDAT TMS ; Pour le moment, la technique n’est appliquée que sur des patients de plus de 70 ans, atteints du cancer de la prostate.)
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.