Carte bancaire illisible, erreur de voie, bourrage de monnayeur…
Chaque été, les intervenants et assistants de péage font en sorte que vous arriviez en vacances ou en reveniez sans encombres. C'est le cas d'Agnès Linsey, qui fait ce métier depuis cinq ans au péage de Dozulé, sur l'autoroute A 13. "On entretient les voies et le matériel. Et on intervient quand des clients ont des difficultés", explique l'intervenante. Agnès Linsey opère sur les sites isolés, là où il n'y a pas de personnel et où tout est automatisé : "Une centrale nous appelle et on prend la voiture vers Cagny ou Troarn, par exemple."
Huit heures dans une petite cabine au milieu de l'autoroute : c'est le quotidien de Martine Lepape, assistante client péage. - Cassandre Dewaegeneire
De son côté, Martine Lepape passe huit heures dans une petite cabine au milieu de l'autoroute. Elle est assistante client. Elle aide directement les usagers sur place. Une sonnerie retentit dans l'habitacle. Une voix inaudible au bout du fil. Martine Lepape a l'habitude : "Certainement un étranger qui souhaite payer en espèces alors qu'il est dans une voie pour carte bancaire." La plupart du temps, Martine règle le problème à distance. Cette fois-ci, elle se déplace pour libérer le client.
Un métier à risque
Circulation intense et inattention des conducteurs peuvent coûter cher aux employés : "Si le client ne nous regarde pas, on évite de traverser car souvent, il ne regarde pas avant de traverser", insiste Agnès Linsey.
"On a nos petits secrets." Sous le péage, se cache un tunnel. - Cassandre Dewaegeneire
Gilet jaune sur le dos et chaussures de sécurité aux pieds, Agnès Linsey se dirige vers un endroit "secret". Car en dessous du péagen se cache un tunnel. Sous terre, Agnès Linsey passe ainsi de voie en voie en toute sécurité.
Au péage de Dozulé, Agnès Linsey, intervenante, veille sur les routes depuis la tour de contrôle. - Cassandre Dewaegeneire
Les employés de péage ont des yeux partout. D'abord pour leur sécurité, mais également pour anticiper les besoins des usagers et ainsi éviter les ralentissements. Agnès Linsey et Martine Lepape, vigies d'autoroute, veillent. Passant de 2 000 à 4 500, deux fois plus de véhicules sont passés lors du week-end de chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens au niveau de ce péage.
Reportage au péage de Dozulé
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