Il prend le temps et on se demande comment. Un petit creux dans ces journées qu’il enchaîne à 100 à l’heure, partagées entre ses études d’ingénieur à l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA) et un rêve de gosse : être pilote de Formule 1.
3e au Championnat de France
“Tout a commencé avec mon père, passionné de sport automobile” se souvient-il. Il l’emmenait tout minot sur les Grands Prix. Depuis, le minot n’a pas quitté les circuits. D’abord le kart, puis la monoplace en Formule 4. Il monte sur les podiums avant même d’avoir son permis de conduire. En 2011, son parcours se précise quand il rafle la troisième place au Championnat de France de Formule 4. “Beaucoup de portes se sont alors ouvertes”, reconnaît Pierre Sancinéna. Repéré par une écurie, il s’offre la Formule 3 pour ses 20 ans, avec le soutien de son principal sponsor, le groupe Partouche.
Etape après étape, le jeune pilote construit sa carrière. Pour sa passion, il ne compte pas : un week-end sur deux, ce sont les courses ou les entraînements et le soir, quand il n’est pas sur son simulateur, il recherche des partenaires. Rien ne l’arrête maintenant que le rêve prend forme, comme attiré par une irrésistible mécanique.
Dès avril, la saison repartira avec les championnats d’Europe de F3, avec en ligne de mire la GP2, et pourquoi pas, un jour, la Formule1 ? “Mon objectif, c’est de pouvoir en vivre” confirme le pilote. “C’est un sport qui offre d’incroyables sensations”. La vitesse, la bagarre avec le peloton, mais aussi la précision du geste “parfois au centimètre près”. Et là, c’est l’élève ingénieur qui parle.
Ariane Duclert
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