Nouvelle "médaille d'or" pour la France ! Grâce à un concours de circonstances incroyable, Ocon a su prendre les devants, puis résister aux assauts de l'expérimenté Sebastian Vettel (Aston Martin) et au retour de Lewis Hamilton (Mercedes) pour devenir le 14e Français vainqueur en Formule 1.
Huitième sur la grille de départ, le Normand est sorti 2e du chaos du premier virage, échappant à plusieurs accrochages, derrière le "poleman" Hamilton. Après une erreur stratégique de ce dernier au nouveau départ, sous le soleil revenu, Ocon s'est lancé à la conquête d'une victoire de prestige, pour son 78e Grand Prix de F1.
Hamilton, après s'être retrouvé dernier au redémarrage parce qu'il n'avait pas changé de pneus, au contraire de ses rivaux, a réussi une incroyable remontée pour finir 3e et reprendre la tête du championnat à Max Verstappen (Red Bull).
Le Néerlandais, monoplace abîmée dans l'accident du premier tour, a ensuite été victime d'une erreur de stratégie de son équipe, alors qu'il était devant Hamilton. Il termine finalement 10e et compte six points de retard sur Sir Lewis, après 11 manches sur 23.
Première pour Alpine-Renault depuis 2008
Mais loin du duel Hamilton-Verstappen qui a rythmé la première moitié de saison tambour battant, c'est bien vers le Normand que tous les regards se sont tournés quand il a offert à la France sa 2e Marseillaise en moins d'un an, après le succès semblable de Pierre Gasly à Monza le 6 septembre dernier.
"Quel moment, ça fait tellement du bien. On a eu des moments difficiles cette saison mais on a continué à travailler. Je ne sais pas quoi dire, c'est juste fantastique. C'est un travail d'équipe", a-t-il réagi avant de monter sur le podium.
Tout sourire sur le podium, Ocon avait à ses côtés onze titres de champion du monde: quatre pour Vettel (2e) et sept pour Hamilton (3e), qui l'ont tous deux félicité.
Ce GP de Hongrie entrera dans l'histoire des courses folles de Formule 1. Et comme Olivier Panis en 1996 à Monaco, comme Gasly en 2020 à Monza en Italie, c'est un Français qui a su profiter des circonstances.
Ocon offre également à son écurie française Alpine, le nouveau nom de Renault en F1, une première victoire depuis 2008 et le succès de Fernando Alonso au Japon.
Prost: "Il faut savoir saisir sa chance"
"Ca va donner un boost dingue à l'équipe, qui en a bien besoin. Il y a eu une part de réussite, de chance, mais il faut savoir la saisir", a félicité sur Canal+ Alain Prost, directeur non exécutif d'Alpine et quadruple champion du monde.
Ocon, natif d'Evreux, entre dans le cercle fermé des désormais 111 vainqueurs en F1. Encore casqué, il a couru dans la voie des stands, a fait un "dab" devant le public, a sauté comme un fou, a profité d'un bain de foule avec toute son équipe. Puis il a été porté par son équipier Alonso... Une célébration à la hauteur de l'instant, unique dans la carrière d'un pilote.
"Avec Fernando, on forme un duo de choc. Il y a beaucoup de choses qui se disent sur lui mais je peux vous dire que tout est faux, c'est un mec fantastique", a déclaré Ocon devant des tribunes pleines, acquises à la cause de Verstappen mais qui ont aussi scandé le nom du Français.
Alors qu'Hamilton était lancé dans une folle remontée depuis la 14e place au 5e tour, Alonso a joué un rôle crucial pour la victoire du jeune Français. L'Espagnol, champion du monde 2005 et 2006 avec Renault, a longtemps repoussé les assauts du Britannique, déchaîné.
Ce n'est qu'au 67e tour sur 70 qu'il s'est fait doubler. Et Hamilton, qui visait lui une 100e victoire, a ensuite doublé Sainz. Mais il n'a pas eu le temps de revenir sur Vettel et Ocon.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.