"Nous regrettons que cette réforme qui est indispensable pour EDF ne puisse se conclure maintenant", a-t-il dit à des journalistes lors d'une conférence téléphonique.
Des sources gouvernementales ont annoncé mercredi que le projet de réforme d'EDF - baptisé "Hercule" puis "Grand EDF" - n'aboutira pas avant la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron l'an prochain, un report mis sur le compte de désaccords avec la Commission européenne. Ce dossier complexe suscitait de fortes oppositions politiques et syndicales en France.
"Le gouvernement a rappelé qu'il faudra une réforme pour qu'EDF puisse jouer tout son rôle dans la transition énergétique. Nous avons partagé en permanence avec le gouvernement l'analyse de la situation et la conclusion que le gouvernement en tire", a ajouté M. Lévy, dont le groupe est détenu majoritairement par l'Etat.
"Le sujet de fond reste entier", a-t-il estimé. "Notre court terme est assuré; notre moyen et notre long terme ne l'est pas si nous voulons jouer en première division, ce qui est quand même ce qui est attendu d'EDF".
Aux yeux de l'exécutif et de la direction d'EDF, l'idée était de permettre au groupe, lourdement endetté, de pouvoir investir dans les renouvelables tout en rénovant son parc nucléaire. Le prix de vente de l'électricité nucléaire d'EDF à ses concurrents devait notamment être relevé.
Ce projet se serait traduit par une réorganisation en profondeur de l'entreprise, avec la création possible de trois entités, faisant craindre aux syndicats un éclatement du groupe.
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