De l’aéronautique à l’agroalimentaire, de la métallurgie à l’énergie, en passant par l’automobile et l’industrie chimique, tous les secteurs des industries haut-normandes interrogés ont connu, l’an passé, une amélioration de leur chiffre d’affaires de 6,7 % en moyenne (bilan 2011 des entreprises en Haute-Normandie de la Banque de France).
L’avenir passe par l’innovation avec pour fil conducteur le développement durable. Il s’agit d’adapter les matériaux, d’ajuster les process. “La demande industrielle a évolué : c’est moins de la production de base que de pointe. Les bureaux de recherche et de développement travaillent autour de cette technicité un peu high tech. Il s’agit de concevoir, fabriquer des objets en moins grande série mais plus adaptés à tel ou tel besoin”, explique Yves Maby, directeur de l’association Ecole Technique la Châtaigneraie. L’ouvrier pas ou peu qualifié fait les frais de cette évolution, au profit de l’ingénierie et des emplois intermédiaires.
Si le CAP peut suffire pour travailler à un poste en production de base ou comme artisan, le Bac Pro est devenu incontournable. L’insertion dans les industries technologiques “se passe bien”, estime Yves Maby. “Sept mois après l’obtention du diplôme, 90 % des diplômés trouvent un emploi. Dans les métiers du froid et de la métallurgie, les jeunes obtiennent vite un travail selon leurs attentes. L’insertion des filles y est favorisée.”
Les recrutements dans la métallurgie s’effectuent plutôt sur des petites qualifications, chaudronnier, soudeur, tuyauteur. Dans l’Aarospatiale, au contraire, ils se font à un niveau très élevé. Le candidat doit avoir au minimum le niveau d’agent de maîtrise. On constate quelques pénuries dans la maintenance industrielle. La pétrochimie et les bureaux d’études recherchent également des collaborateurs.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.