Arthur Germain, 19 ans, est arrivé au Havre par la mer, samedi 24 juillet peu avant 18 heures, après avoir descendu les 784 kilomètres de la Seine à la nage en 49 jours, au départ de la Bourgogne Franche-Comté.
L'arrivée au large du Havre, d'Arthur Germain, escorté de canoës et de petits bateaux. - Jean-Baptiste Bouin
"Ça a été dur au début de me mettre dans le rythme", reconnaît-il. Un périple de 15 à 20 kilomètres de nage, quotidiennement, après un an et demi de préparation physique, nutritionnelle, de repérage des écluses ou des courants dans l'estuaire du fleuve, de démarches pour obtenir les autorisations pour nager dans la Seine. "Le fleuve est plutôt propre", affirme le jeune homme qui a fait des analyses d'eau tous les cinq kilomètres. Son espoir est que chacun puisse bientôt à nouveau y nager : "Il faut que ce soient les gens qui portent ça." Ce qui l'a fait tenir, c'est "de rencontrer des gens tous les soirs, leur expliquer que l'écologie n'est pas punitive et quand on parle, voir une pépite s'illuminer dans leurs yeux". Une autre volonté du nageur était aussi de montrer qu'on peut être heureux avec peu de choses. Pari gagné.
Ecotez ici Arthur Germain
Arthur Germain et son amie, sur la plage du Havre. - Jean-Baptiste Bouin
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