Olivier Py a d'abord remercié, dans un communiqué, les équipes dont "l'engagement exceptionnel" a fait de l'évènement un "festival héroïque". Mais il n'a pas oublié le "public qui a respecté avec patience et bienveillance les règles nécessaires qui lui étaient imposées", à cause de la pandémie de Covid-19.
Un public qui "a répondu présent massivement en dépit des difficultés et des inquiétudes qui pèsent encore sur tous", avec un taux de fréquentation de plus de 80% et une fréquentation totale, accès gratuits inclus, de plus de 120.000 spectateurs.
Après un festival 2020 annulé pour cause de pandémie, cette édition n'a enregistré que deux défections liées à des contaminations. Elles ont touché l'équipe du chorégraphe grec Dimitris Papaioannou, et celle de la chorégraphe sud-africaine Dada Masilo.
"Les équipes du festival ont été extraordinaires, ce n'était pas une édition facile à faire", expliquait vendredi Olivier Py à l'AFP, en saluant le "fruit de deux ans de travail (...), sans aucune sortie de rails".
Il s'est surtout réjoui de cette "résurrection" dans laquelle les artistes ont retrouvé le public: "c'est de l'ordre de l'extase, c'est pour ça qu'on existe".
"Ça a été plus fort encore que les autres années d'abord parce que les artistes ont fait de très belles choses et ensuite il y avait ce contexte de retrouvailles", a-t-il ajouté.
Certaines pièces, traitant de deuil et d'époque révolue, ont fait écho, involontairement, au contexte de pandémie. Au bout du compte, Olivier Py, qui cèdera sa place au Portugais Tiago Rodrigues en septembre 2022, a considéré que les efforts déployés pour tenir le festival en faisaient "en soi une espérance".
Le festival s'achève dimanche et le "Off", qui se tient en parallèle dans la Cité des Papes le 31 juillet.
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