Au Puchot, coeur historique d’Elbeuf, il a pris la forme d’un énorme engin-pince chargé d’abattre les trois tours du quartier nommées Anjou, Béarn et Bretagne. “Nous avons commencé par ouvrir le quartier en pratiquant deux percées. Celle de Grasse ouvre sur la forêt, la percée Saint-Jean dégage un axe en direction de l’Hôtel de ville”, explique Djoubé Merabet, maire d’Elbeuf. En plus d’ouvrir le Puchot sur l’extérieur, ces travaux ont permis de fluidifier la circulation en son sein.
Plus ouvert sur la ville, les trois géants de béton sont donc en cours de déconstruction. Celle de la tour Anjou a commencé le 28 février dernier. Elle n’est plus qu’un tas de pierres. La démolition de la tour Béarn interviendra fin avril et celle de Bretagne est prévue pour juillet.
Selon le maire, les travaux d’aménagement seront entamés dans la foulée. “Si nous n’avons pas encore défini de plan précis, le principe a été validé. Nous ne reconstruirons pas de grands ensembles mais des petites unités résidentielles.” Un nouvel équipement à vocation culturelle verra également le jour. En outre, l’éclairage sera retravaillé. Le maire table également sur les espaces verts. “Les espaces extérieurs vont être revalorisés et des aires de jeux vont être aménagés aux pieds des immeubles”, annonce-t-il.
Enfin, un mail, conçu comme un vaste poumon vert, s’étendra sur 3 000 m2, sur une largeur de 16 mètres, pour 90 de long. “Ces espaces verts, l’aménagement du mail, créeront une sorte de lien avec la forêt qui est toute proche.” Une enveloppe de 92 millions d’euros a été prévue pour l’ensemble du programme de rénovation urbaine, qui concerne aussi les quartiers Blin et Saint-Cyr.
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