Le collectif associatif “Lods Grand-Mare et après ?”, constitué après la décision des autorités et du bailleur social Immobilière Basse Seine (IBS), en novembre dernier, de détruire 14 des 18 immeubles Lods verre et acier, crie au manque de transparence. “Il n’y a aucune concertation avec les locataires à reloger et nous craignons qu’il n’y en ait jamais. Nous subissons une véritable omerta”, se désole Brigitte Blondel, membre du collectif.
Plusieurs habitants se sentent exclus des décisions prises par IBS, la Ville et l’Etat. La preuve, selon eux : “Ils ont refusé que le collectif signe la charte de relogement”. S’ils ne s’opposent pas à la démolition, ces locataires demandent “un minimum de respect”. Maire-adjoint de Rouen, Yvon Robert affirme de son côté que “la charte a bien intégré les demandes des habitants”, reconnaissant “qu’il faut aller vite sur ce dossier”. Le permis de démolir pourrait être signé en avril.
En photo : Trois immeubles Verre et acier, propriétés de la Ville, sont en voie de démolition. Les 14 autres, gérés par IBS, suivront.
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